S'abonner

Prévention des pneumopathies nosocomiales : vision pratique aux urgences - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.178 
H. Ikrou , I. Bouhrouje, H. Moubachir, H. Serhane
 Service de pneumologie, CHR Hassan II, CHU Souss-Massa, laboratoire LARISS, FMPA, UIZ, Agadir, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les pneumopathies nosocomiales (PN) constituent un problème de santé publique majeur à l’origine d’une augmentation du risque de morbi-mortalité, elles représentent la première cause de décès liée à l’infection nosocomiale en réanimation. L’objectif de notre étude est d’évaluer les connaissances du personnel soignant et leurs pratiques courantes dans le cadre de la lutte contre les pneumopathies nosocomiales.

Méthodes

C’est une étude transversale exhaustive à visée descriptive et analytique réalisée auprès de 112 personnel soignant dans l’hôpital Hassan 2, y inclus les infirmiers, médecins internes et résidents, et les étudiants en médecine lors des stages hospitaliers. La collecte des données a été réalisée à l’aide d’un web questionnaire sur la plateforme Google-forms diffusé sur les réseaux sociaux.

Résultats

Les connaissances ont été évaluées par des questions à choix multiples, 76 % des participants étaient des femmes tandis que 24 % étaient des hommes avec une moyenne d’âge de 26 ans. 34 % sont des étudiants de médecine, 15 % des infirmiers, 25 % des internes et 26 % des résidents. 88,4 % savent définir la pneumopathie nosocomiale correctement mais seulement 35 % des participants font la différence entre une PN précoce et tardive, la majorité des participants peuvent poser le diagnostic d’une PN mais ne connaissent pas tous les moyens diagnostiques possibles pour le confirmer. Seulement 18,8 % préconisent le démarrage d’une antibiothérapie probabiliste sur les prélèvements à visée microbiologique. 100 % des participants affirment que l’éducation du personnel soignant est impérative pour la prévention des PN mais 76,8 % réclament qu’ils ne font pas assez de mesures pour limiter le risque de l’infection. Le lavage des mains avant et après chaque contact avec les patients n’est fait que par 58 %, 23 % portent le masque de protection lors de tout contact et une minorité de 29,5 % portent une tenue médicale propre de façon journalière.

Conclusion

La majorité du personnel soignant ne pratique pas les règles d’hygiène générale ni les règles d’asepsie lors des gestes même si leur niveau de connaissance est assez important, d’où l’intérêt de leur sensibilisation sur l’importance de ces mesures, les recommandations établies pour les soins avec comme but final l’optimisation de la prise en charge des patients en diminuant les taux des infections liées aux soins.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 15 - N° 1

P. 126 - janvier 2023 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • La morbi-mortalité du kyste hydatique pulmonaire chez l’enfant
  • A. Abdelkebir, K. Ben Amara, I. Boussida, H. Zribi, M. Abdennadher, A. Marghli
| Article suivant Article suivant
  • Pneumopathies communautaires aiguës : particularités chez le sujet âgé tunisien
  • A. Zargouni, N. Belloumi, C. Habbouria, N. Khezami, I. Bechouch, F. Chermiti, S. Fenniche